Analyse de fonctionnement du marché de l’offre en banane douce à l’Ouest Cameroun

Abdoulay Nsangou Njankouo a, , Fabrice Parfait Azebaze Kenfack a, Marcien Fogang Kuete a, Wuld Daniel Paddy Mveng a, Denis Pompidou Folefack b

Abstract

L’étude analyse de fonctionnement de l’offre en banane douce dans les marchés urbains et ruraux de la Menoua. Il est basé sur des enquêtes par questionnaires auprès de 122 acteurs de commercialisation de la banane douce dans la Menoua. Du fait de la rareté de la banane dessert produit par les Plantations du Haut Penja (PHP), on observe une forte dynamique autour de la commercialisation de la banane douce. Dans cette activité, les femmes sont les plus dominances près de 79 % contre 21 % des hommes. L’âge moyen des acteurs est de 43 ans. Environ 55 % des acteurs ont atteint le niveau d’étude secondaire. L’offre de la banane douce est fortement saisonnière, avec des périodes d’abondance (novembre à mars) et de rareté (avril à octobre). Avec la forte demande dans les grandes villes pour des mets divers, les bayams sellams, parcourent au quotidien les marchés ruraux et urbains pour les approvisionnements en banane douce. On observe une instabilité des prix dans les marchés, ainsi, les prix d’achat et les prix de revente sont fonction de la saison, du régime et de l’accessibilité du marché. En effet, entre les prix d’achat moyens varient de 711 FCFA à 2090 FCFA et les prix de revente moyens sont de 1025 FCFA à 2743 FCFA, on observe une plus-value, montrant qu’en dépit des conditions de transport et logistique complexe, l’activité est rentable. Bien que cette activité soit génératrice de revenus, les acteurs font face à de fortes contraintes.